« Nous sommes prêts à mourir », lance Sandro Arnez, 33 ans, unijambiste, diabétique, épileptique. Comme lui, environ 100 personnes campent, avec proches et parents, depuis une semaine, près de la place d'Armes de La Paz (la capitale bolivienne), afin d’attirer l'attention sur leur sort. Ils réclament au gouvernement socialiste d'Evo Morales ce qu’il a promis depuis des années : des subsides (une aide de quelques centaines de dollars) et une loi pour les personnes handicapées.
Tout est parti dune longue marche entamée il ya trois mois à Trinidad (Nord du pays) par une cinquantaine d’hommes et de femmes, qui en fauteuil roulant, qui en béquilles, qui sur des épaules amies et en voiture par tronçons. Une manifestation poignante mais qui a pris une toute autre tournure 1 400 km plus loin à La Paz, dans une rue adjacente à la présidence bolivienne.
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