Le Point.fr - Publié le 12/02/2011 à 18:04 - Modifié le 12/02/2011 à 18:12
Athènes juge "inacceptables" les demandes de privatisation du FMI et de l'UE
Le gouvernement grec souligne notamment qu'aucune terre appartenant à l'État ne sera vendue.
Le gouvernement grec a jugé "inacceptables" samedi les demandes de privatisation portées à 50 milliards d'euros d'ici à 2015 formulées, la veille, par le Fonds monétaire international, l'UE et la Banque centrale européenne (BCE). "La conduite des représentants de l'Union européenne, du Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne (...) a été inacceptable", a réagi le porte-parole du gouvernement, George Petalotis, dans un communiqué. "Nous leur avons demandé de nous aider et nous respectons entièrement nos obligations. Mais nous n'avons demandé à personne de se mêler des affaires intérieures du pays", a-t-il ajouté.
"Nous sommes dans le besoin, mais nous avons aussi des limites. (...) Nous ne négocierons les limites de notre dignité avec personne. Nous prenons des ordres seulement auprès du peuple grec", a poursuivi George Petalotis, en soulignant notamment qu'aucune terre appartenant à l'État ne serait vendue. Athènes doit recevoir en mars la quatrième tranche - d'un montant de 15 milliards d'euros - du prêt de 110 milliards d'euros accordé en mai 2010 par la zone euro et le FMI pour éviter la faillite du pays.
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