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Dimanche 6 décembre 2009706/12/Déc/200915:44
Les droits des « œuvres » fascistes au Portugal ne sont pas de domaine public
Le réalisateur José Vieira, membre fondateur de l’association Mémoire Vive/ Memória Viva -qui travaille, entre autres sujets, sur l’histoire et la mémoire de l’immigration portugaise en France - a écrit un lettre à la SPA (Société Portugaise d'Auteurs) en exprimant son indignation du fait que les droits des « œuvres » fascistes ne soient pas de domaine public.
Pour réaliser « Le printemps de l’exil », un film sur les jeunes déserteurs et insoumis portugais dans le mouvement de mai 68, il avait besoin d’extraits de films qui soient révélateurs de la propagande déployée par le régime de Salazar dans les années 50-60 notamment sur la question coloniale. Après des recherches dans les archives au Portugal, il a choisi huit extraits de films dont deux étaient signés Antonio Lopes Ribeiro. Pour ces deux extraits (et quelques images signées d’un certain João Mendes), il fallait demander l’autorisation aux ayants droit via la SPA (Sociedade Portuguesa d’Autores) qui se chargerait de les contacter et d’établir les contrats.
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