«La maternelle n'est pas une école de tri»
InterviewLe projet du ministère de l'Education nationale, qui vise à classer les élèves «à risque» voire «à haut risque» dès cinq ans, passe très mal. La réaction de Sébastien Sihr, du syndicat du primaire Snuipp.
346 commentairesEmoi ce jeudi dans le milieu éducatif. Objet du courroux ? Un projet sorti des cartons du ministère de l'Education nationale, qui vise à mettre en place à partir de novembre une évaluation des enfants «à risque» dès cinq ans en fonction de leurs comportement et capacité d'apprentissage, selon un document qui a fuité hier (à lire ici en PDF). Ce projet, intitulé «Aide à l'évaluation des acquis en fin d'école maternelle», et présenté comme un «outil de repérage des élèves présentant des risques pour les apprentissages à l'usage des enseignants (en) grande section de maternelle», vise à classer les élèves dans trois catégories: «RAS» (rien à signaler), «risque» et «haut risque».
Forcément, du côté des syndicats, on est un peu estomaqué par cette classification qui n'est pas sans rappeler le débat sur l'idenditification dès la maternelle des élèves perturbateurs. La réaction de Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp-FSU, le principal syndicat du primaire.
http://www.liberation.fr/societe/01012365518-la-maternelle-n-est-pas-une-ecole-de-tri?xtor=EPR-450206
Forcément, du côté des syndicats, on est un peu estomaqué par cette classification qui n'est pas sans rappeler le débat sur l'idenditification dès la maternelle des élèves perturbateurs. La réaction de Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp-FSU, le principal syndicat du primaire.
http://www.liberation.fr/societe/01012365518-la-maternelle-n-est-pas-une-ecole-de-tri?xtor=EPR-450206
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